Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Vietnam, mon pays d'origine...un retour aux sources...
30 juillet 2016

Ben Tré, Cai Bé, Can Tho (Delta du Mékong)...Le Sud du Vietnam..

 

 

 

image

 

 

Le Sud du Vietnam...

 

Vendredi 29 juillet 2016...

 

Nous partons pour la province de Ben Tré, qui est très pauvre et fortement endommagée lors de la guerre du Vietnam.

 

Le Fleuve du Mékong dont la couleur ressemble à du café au lait, nous démontre toute sa singularité avec ses maisons flottantes, ses pirogues, ses bateaux à moteurs, la vie des pêcheurs, les transports de marchandises multiples. Tout ce petit monde se croise, se salue, fait du commerce et toujours avec le sourire.

 

Le moyen de ralliement est le bateau, le vélo, le tuk-tuk voire la moto. Beaucoup de maisons se situent dans la profondeur d'une végétation si dense qu'il n'y a pas de place pour les voitures. Il faut y accéder par des chemins étroits, de petits ponts appelés "arroyos" ou de canaux et essayer de se faufiler dans ce dédale verdoyant.

 

A Mocai

Dans l'après-midi, nous prenons ces chemins sinueux pour nous rendre chez l'habitant où nous dormirons une nuit, à Mocai. Une pluie très fine déferle sur nos têtes et à mesure que nous avançons, avec pour seul compagnon de route durant quatre jours, le sac à dos emportant le strict nécessaire, mon enthousiasme s'estompe peu à peu me demandant avec inquiétude comment et quand vais-je découvrir le lieu d'hébergement! Sur notre chemin se dressent quelques maisons vétustes disséminées ça et là. Soudainement se dresse une grande maison typique de la région fait d'un immense toit en feuilles de palmier séchées et les murs en lattes de bois. Elle est située quasi au bord du Fleuve du Mékong (un bras du Mékong) et la vue est magnifique. Seul le bruit régulier des bateaux ainsi que le chant des oiseaux viennent troubler ce coin de villégiature si paisible.

 

A trois heures du matin, un besoin urgent me fait quitter le lit protégé par un grand moustiquaire pour me rendre aux toilettes qui se trouvent à l'extérieur. Seule une ampoule tente d'éclairer le chemin, j'avance prudemment, méfiante au moindre bruit suspect avec surtout la peur d'y rencontrer un quelconque intrus volant ou rampant. Je suis tétanisée dans ce silence nocturne, il me coupe toute envie de dormir pour le restant de la nuit. Peu de temps après, le silence est rompu par le chant du coq qui s'égosille sans vergogne aux lueurs de l'aube, le bruit régulier des bateaux de pêcheurs et les ronflements sonores de mon cher s'ajoutent à ce tintamarre matinal. Malgré toute cette effervescence, la maison dort encore profondément et je prends mon mal en patience attendant que quelqu'un se décide enfin à ouvrir un œil!

 

Le bémol de cette pluie discontinue se ressent dans l'humidité qui se perdure jusqu'au fond des draps et donne une sensation désagréable! Cependant les propriétaires sont très gentils et attentionnés!

 


Samedi 30 juillet 2016

 

Une promenade à vélo est organisée pour aller jusqu'au village voisin. Un vélo avec un guidon difficilement maniable me fait prendre deux départs fastidieux où sous le regard noir et impatient de Marco, j'en perds définitivement la direction. Une solution est vite trouvée car je me hisse sur le porte-bagage inconfortable du vélo à Marco qui le pauvre, il faut bien l'avouer, souffre et sue sur les sentiers si étroits et bosselés pouvant nous projeter directement dans les cours d'eau à la couleur peu reluisante.

 

A Cai Bé

La promenade se poursuit en bateau à Cai Bé pour y découvrir les maisons sur pilotis dont certaines sont dans un tel état de salubrité qu'elles se sont effondrées comme un château de cartes. Puis le batelier change de direction pour nous retrouver en quelques secondes dans un monde mystérieux, un décor fascinant, un calme quasi inquiétant s'attendant à voir surgir je ne sais quel spectre venu de mon esprit imaginaire.

 

Entre-temps, nous avons quitté le bateau à moteur pour monter sur une pirogue et c'est une dame affublée du chapeau conique qui rame à travers ces eaux troubles comme si nous étions dans une Venise tropicale. Le chaud s'installe et je me sens dans un état proche de l'apesanteur.

 

Enfin nous arrivons dans un endroit plus civilisé et surtout y retrouver le confort moderne, au Mékong Riverside & Spa doté de petits bungalows, situé sur les bords du Fleuve du Mékong. 

 

 

Dimanche 31 juillet 2016

 

 

Cai Bé...

Nous visitons un temple caodaïste, une religion que je ne connaissais pas du tout et qui s'ajoute sur la nombreuse liste des nouvelles croyances. C'est un temple aux multiples couleurs très vives qui se trouve à Cai Bé.

 

 

Lundi 1er août 2016

 

Can Tho...

 

 

Can Tho...
Une véritable pagode khmère Munirangsyaram se dresse fièrement devant moi, les bonzes sont habillés de couleur orange.


 

Puis à proximité de cette pagode, je prends possession de ma chambre dans un hôtel de grande classe, TTC Hôtel, avec vue imprenable sur le mythique fleuve du Mekong.

 

Je profite de me reposer tandis que les filles et leur papa sont à la recherche d'un lampion ou d'une bougie pour célébrer notre fête nationale suisse, le 1er août!


 

Can Tho est la plus grande ville du Delta du Mekong. Le pont piéton reliant le quai Ninh Kieu et l’îlot Cái Khế, s'illumine et brille de tout son éclat, une promenade nocturne à ne pas manquer. Chaque badaud s'empresse de faire un selfie au milieu de cette foule qui s'agglutine sur ce pont. Ça vaut le déplacement.


 

A défaut de lampion et de bougie pour notre fête nationale du 1er août, je trinque avec ma famille avec des cocktails, un clin d'œil à cette journée du 1er août!


 

De retour dans la chambre, un lézard s'est installé sans façon au plafond. Heureusement je ne le vois pas tout de suite, Marco s'empresse de le chasser. Quand je m'en aperçois, je suis proche de l'attaque d'apoplexie à la vue de ce petit reptile hideux avec son regard globuleux, son corps de couleur transparente. A cause de lui, mon sommeil s'en ressent, peuplé de cauchemards lézardesques. Je me terre au fond du lit, de peur de voir surgir d'autres habitants du même calibre. 

 

Mardi 2 août 2016...

 

Ce matin, le marché flottant de Can Tho faisant le commerce de fruits et légumes et toutes ces barques qui se retrouvent sur le fleuve du Mékong, rament énergiquement pour ce frayer un chemin au milieu de ce tumulte.

 

Ensuite nous reprenons la route pour Saïgon, trois heures et demie pour arriver dans cette grande ville, direction l'aéroport. Soudainement, un violent orage s'abat sur la ville et une pluie diluvienne l'accompagne provoquant d'importants retards sur le trafic aérien. Pour arriver à Nha Trang, il faut encore une heure de route. C'est un endroit balnéaire qui nous permettra enfin de souffler suite à ce périple effréné.

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
R
Sa princesse des temps modernes!
S
J'imagine bien la scène... Il me semble pourtant que Marco avait déjà testé le vélo pour te promener dans ta belle robe blanche .... Vingt ans après, même s'il rouspète devant l'effort, tu restes sa princesse !
G
J'adore ta prose poétique et teintée d'humour <br /> <br /> Bon séjour balnéaire!
Le Vietnam, mon pays d'origine...un retour aux sources...
Publicité
Archives
Pages
Le Vietnam, mon pays d'origine...un retour aux sources...
Derniers commentaires
Publicité